À l’heure où l’on s’apprête à explorer la planète Mercure, la grande majorité des humains a très peur du phénomène le plus naturel, le plus traditionnel, le plus inéluctable, le phénomène qui est regardé comme le plus menaçant dès avant même la naissance, je veux parler de la mort.
Mes nombreux voyages autour du monde m’ont appris que cette peur est proportionnelle à tout ce que nous pensons avoir à perdre avec la mort. Que bien souvent, plus l’on possède, plus vivre est aisé et facile matériellement, plus la mort fait peur.
Selon sa cause, la mort est regardée comme une injustice, une horreur, un échec. Dans le cas le plus favorable, un échec médical. Jamais comme un vrai choix.
Charles Aznavour n’est pas mort à 94 ans parce qu’il avait fini son magnifique voyage chantant sur Terre ! Non ! L’autopsie a montré qu’il était mort d’un oedème pulmonaire. Car on meurt toujours de maladie, n’est-ce pas ? Sachez-le, même le coeur qui s’arrête est une maladie ! Si on l’avait soigné à temps, il serait encore vivant. Alors que rien n’est plus naturel qu’un corps qui se déglingue brutalement quand on a décidé de mourir. Même si cette décision, qui, à mon sens, nous appartient, n’affleure pas toujours à notre conscience intellectuelle. Dans La plus belle histoire des animaux, collectif collection Points aux éditions du Seuil, Boris Cyrulnik nous explique que les cochons d’élevage, jeunes et sains, se fabriquent des cancers durant le transport qui les conduit à l’abattoir. Ils se déglinguent avant de mourir.
Pour mesurer ce regard de peur et d’horreur de la mort, il suffit de voir comment le suicide est souvent vécu comme une honte et avec une grande culpabilité par l’entourage. Il suffit aussi de voir les polémiques et discussions sans fin au sujet de l’euthanasie, du choix de mourir à son heure dans la dignité. Comme si nous n’avions pas le droit de nous débarrasser de ce corps, qui n’est qu’un véhicule, lorsque ce véhicule est devenu un lieu infernal de souffrances. De quel droit se permet-on de nous priver de cette liberté ?
Le vrai problème, à la base de toute cette misère autour de la mort, est que, malgré nos fusées, nos prouesses médicales et notre intelligence artificielle, nous ne savons toujours pas, ou nous avons totalement oublié le sens de la vie.
Alors que nous devrions célébrer la mort à l’égale de la naissance, comme la grande fête* du passage d’une vie à une autre vie, brève ou longue mais accomplie, nous en faisons un drame, nous essayons d’épargner aux enfants cette vision, nous les menaçons de la mort afin de les rendre prudents.
Toute peur engendre de la violence, envers soi-même comme envers les autres. Ne serait- il pas grand temps d’y réfléchir avec la même force d’intelligence que nous consacrons à aller explorer Mercure ? Manger bio, faire le Miam-Ô-Fruit, des bains dérivatifs, ne faire que 2 repas par jour, suivre bien des conseils de l’écolomag, tout cela augmente nos fonctions cognitives. Profitons-en pour diminuer la violence de ce monde en réfléchissant au sens de la vie !
Ce serait notre plus beau cadeau pour Noël !
* Il existe encore des lieux sur Terre où la mort est une grande fête où l’on chante et danse joyeusement ! Où, le dimanche, on pique-nique assis sur des tombes en jouant du ukulele !
France Guillain
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