Des pré- et des probiotiques dans le traitement des addictions
Faire appel aux probiotiques (par exemple : Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus casei, Bifidobacteriumbifidum, Bifidobacterium animalis lactis), c’est se fortifier de l’intérieur. C’est aussi renforcer notre capacité à s’adapter aux conditions de vie qui nous entourent et stimuler notre flore intestinale et notre immunité. N’oubliez pas, par ailleurs, que les probiotiques ont besoin des prébiotiques, des fibres qui leur servent de fixateur dans la muqueuse intestinale.
Â
Pour un sevrage tabagique optimisé
Il est important de commencer par des plantes qui vont aider à relancer les fonctions physiologiques de base de l’organisme : les fonctions digestives, urinaires et respiratoires, ainsi que l’équilibre acido-basique.
Pour le système urinaire et la digestion, on fera appel aux formules « équilibrante rénale » (racines de pissenlit, céleri ou guimauve, verge d’or, persil…) et « hépatique » (artichaut, piloselle, chardon-marie…), qui ont déjà largement fait leurs preuves. La première se prend la première semaine du mois, la seconde pendant les deux ou trois semaines qui suivent.
Pour soutenir la fonction respiratoire, on pourra faire appel à un mélange « voies respiratoires », qui contiendra par exemple du plantain et de l’aunée, deux plantes fortifiantes de l’arbre bronchique.
Enfin, l’équilibre acido-basique demande une réforme alimentaire, à compléter avec la prise, par exemple, de fécule de kudzu.
Â
Miser sur des plantes adaptogènes
Elles sont l’élément-clé pour un sevrage réussi. Elles agissent, chacune à leur façon, sur les déséquilibres nerveux. En cherchant à fortifier ou à réguler l’activité nerveuse, elles déclenchent aussi un effet de bien-être, de façon durable. Parmi les plus efficaces :
- La racine d’aunée, pour les dépendances notamment à l’alcool, au café, au tabac…
- La racine d’astragale, pour les dépendances à certaines drogues, aux médicaments et au tabac ;
- La racine d’éleuthérocoque, pour les dépendances à l’alcool, aux drogues, au café et pour certaines dépendances sans substances exogènes ;
- La racine de rhodiola, pour de nombreuses dépendances (alcool, drogues, café, tabac…) ;
- La racine de kudzu, pour de nombreuses dépendances (alcool, drogues, café, tabac…).
La cure pourra se faire sur 1 à 3 semaines en fonction des plantes. Quant aux dosages, ils varient selon les plantes choisies (1 à 6 gélules par jour).
N’hésitez pas à vous tourner vers votre pharmacien ou herboriste afin de bien déterminer la plante la mieux adaptée et sa posologie.
Â
Bigorexie, vous avez dit « bigorexie » ?
Ce mot désigne l’addiction au sport. Loin d’être farfelue, cette addiction est désormais reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé). Au même titre que d’autres addictions, telles que l’alcool, le tabac, les drogues ou comportementales, la bigorexie est à présent prise en compte et traitée. Il faut dire que la forte sécrétion d’endorphines entraîne une ivresse dont on devient rapidement addict. Quel mal y a-t-il à faire trop de sport, demanderez-vous ? Eh bien, il se trouve que les conséquences à long terme peuvent être particulièrement dommageables sur la santé physique, psychologique et sociale. Le quotidien devient cadenassé, pouvant donner lieu à une baisse de moral significative si la personne ne peut pas faire assez de sport. La vie sociale et personnelle peut, elle aussi, être sacrifiée. Si cette addiction est facilement identifiable, elle est en revanche beaucoup plus difficile à soigner. Les personnes concernées pourront alors se tourner vers un médecin compétent.
Â
L’huile essentielle de poivre noir (piper nigrum) pour aider les fumeurs à réduire les symptômes du sevrage tabagique
On sait aujourd’hui que la nicotine a des effets directs au niveau du cerveau, en agissant sur les récepteurs nicotiniques des neurones à travers l’activation du système olfactif et l’irritation des voies respiratoires.
Une alternative thérapeutique consiste donc à administrer une substance antagoniste, qui bloquerait les récepteurs ciblés par la drogue sans les activer, et par conséquent inhiberait l’effet euphorisant.
Dans une étude publiée par Jed E. Rose et Frederique M. Behrn, Inhalation of vapor from black pepper extract reduces smoking withdrawal symptoms, parue dans Drug and Alcohol Dependence 34 (1994) 225-229, les auteurs (appartenant au Nicotine Research Laboratory, VA Medical Center and Department of Psychiatry de l’Université Duke, aux États-Unis) ont étudié un dispositif de cigarettes de substitution, qui utiliserait l’huile essentielle de poivre noir. Les résultats de cette étude confirment que l’inhalation par la bouche de l’huile essentielle de poivre singe les sensations des voies respiratoires ressenties par le tabagisme, réduisant ainsi l’envie de fumer.
Â
Masque détoxifiant pour fumeurs
Dans un bol, mélangez 3 c. à s. d’argile montmorillonite verte à 1/2 c. à c. de charbon végétal activé et 1 c. à c. de miel liquide. Ajoutez de l’eau de source jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène pas trop liquide. Appliquez ensuite sur le visage. Laissez poser 15 à 20 mn, puis rincez à l’eau tiède. Répétez ce soin 1 à 2 fois par mois.
Â
L’aroma pour se libérer des compulsions alimentaires
Si le comportement alimentaire est sous l’influence des systèmes digestif et hormonal, il l’est aussi vis-à -vis de la sphère psycho-émotionnelle. Et c’est pour cette raison que les huiles essentielles, grâce à leurs composants aromatiques volatils qui s’adressent au goût et à l’odorat, sont capables de déjouer certaines déviances du comportement alimentaire.
Recette express : dans un flacon de 30 ml en verre ambré, mélangez 15 gouttes d’HE d’orange douce, 30 gouttes d’HE de pamplemousse, 15 gouttes d’HE de camomille noble, 7 gouttes d’HE de laurier noble et 3 gouttes d’HE de cannelle de Ceylan. Complétez avec de l’huile de macadamia.
À chaque fois que vous en ressentez le besoin (en cas de pulsion alimentaire), déposez 1 à 2 gouttes de cette synergie sur l’intérieur des poignets et respirez profondément. Vous pourrez répéter ce geste jusqu’à 8 fois par jour si besoin.
Précautions d’emploi : déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes, et aux enfants de moins de 6 ans.