Les déficits émotionnels
S’il n’est pas toujours simple de gérer le flot de ses émotions, dans le cas par exemple d’une hypersensibilité, il existe, à l’inverse, des pathologies liées à des déficits émotionnels. Voici les 3 principales :
• L’anhédonie caractérise l’incapacité d’un sujet à ressentir des émotions positives lors de situations de vie pourtant considérées antérieurement comme plaisantes. Cette pathologie est fréquemment observée au cours de la dépression, de la schizophrénie ou d’addictions (anhédonie primaire), mais peut aussi représenter une fonction défensive (anhédonie secondaire). Chez les personnes qui sont anhédoniques secondaires, l’absence de plaisir serait due à une hypo-réactivité aux stimuli affectifs, provenant d’une hypervigilance dans les situations de stimuli.
• L’émoussement affectif correspond à une diminution, voire une absence de réactions affectives, généralement caractéristique des schizophrénies, mais aussi des dépressions ou maladies neurologiques telles qu’Alzheimer ou Parkinson. Il peut également constituer une réaction défensive, pour se protéger des émotions négatives, dans l’objectif de moins souffrir.
• L’alexithymie est l’incapacité d’identifier ses propres émotions. La personne atteinte de ce trouble ne peut ni en prendre conscience, ni les exprimer.