Du glamping aux Sources du Buëch

Situé aux confins des Hautes-Alpes, entre champs de lavande et paysages alpins, le territoire des Sources du Buëch fait partie de ces lieux privilégiés placés au cœur d’une nature préservée. Vallée de transition entre Dauphiné et Provence, il présente une grande diversité de paysages provençaux, du Val d’Oze jusqu’aux massifs montagneux et alpins du Dévoluy.

Loin du tourisme de masse, la nature reste telle quelle, offrant des paysages à couper le souffle, une biodiversité remarquable, des lacs de montagne et des torrents spectaculaires.

Bref, sauvage, préservée et presque oubliée, cette région est un véritable secret à découvrir au sein des Hautes-Alpes !

Glamping La Source

Pour profiter du séjour, le glamping*

La Source propose des tentes meublées pour 2 personnes, cachées dans les bois autour de La Source, avec de vrais lits, draps, revêtements de sol en bois, tapis, réfrigérateur, éclairage électrique, barbecue à gaz, vue sur les montagnes, et tout ce dont vous avez besoin pour profiter d’une expérience de camping alternative.

Nuitée : de 70 à 80 €
Semaine : de 370 à 480 €
Ouvert jusqu’au 30 novembre 2022

* Glamping : contraction de glamour et de camping. Hébergement en tente offrant un grand niveau de confort.

Plus d’infos : www.sources-du-buech.com
contact@sources-du-buech.com
04 92 57 27 43

Concours Tiny House 2022 de la Fondation Huttopia

Deux jeunes architectes tunisiennes remportent le 1er prix avec un projet végétal innovant

Plus qu’un effet de mode, les tiny houses répondent poêles à bois des bucherons canadiens aux attentes actuelles en matière de logement, d’économie et d’écoresponsabilité. Elles s’inscrivent dans un besoin de vivre une vie plus simple et toujours plus proche de la nature.

Aujourd’hui, les amateurs de tiny houses sont de tous âges, proviennent de tous horizons et sont à la recherche d’un mode de vie en rupture avec le quotidien, de légèreté et liberté fondamentalement en phase avec les valeurs défendues par Huttopia depuis plus de 20 ans. Architectes, designers et constructeurs de tiny houses n’ont jamais été si nombreux, et, pourtant, les moyens pour promouvoir ces créateurs et construire des prototypes manquent encore… La Fondation Huttopia a donc pris le parti de soutenir ces concepteurs en créant un concours international en 2020 et en donnant aux lauréats les moyens techniques et financiers de construire leur prototype, et à tous les candidats l’opportunité de faire connaître leur travail.

En 2022, à l’heure où le changement climatique devient encore plus prégnant, la Fondation Huttopia a placé la 2e édition de son concours sous la thématique « Vivre sous un climat chaud ».

Plus de 75 candidats du monde entier ont apporté une réponse à cette problématique en prônant une architecture et un design de l’essentiel.

Pour la 2e édition du concours, le jury s’est réuni début juillet 2022 pour auditionner les 8 finalistes et désigner les 3 lauréats de cette édition.

Le premier prix a été décerné à Hajer Ayari et Syrine Chouk, deux jeunes architectes tunisiennes, qui ont particulièrement travaillé la double peau de leur tiny house en y intégrant du végétal. Le bardage extérieur du Cocon, leur projet de tiny house, utilise des palettes qui servent de support aux plantations, de brise-soleil et de brise-vue. Une vision innovante et écoresponsable qui leur a permis de remporter la somme de 5 000 €, ainsi qu’un soutien technique et financier à hauteur de 10 000 € pour réaliser le prototype du Cocon avec l’aide d’Hekipia, fabricant de tiny houses.

Plus d’infos : https://corporate.huttopia.com
https://tinyhousefrance.org

Optez pour les poêles à bois des bucherons canadiens

À l’approche du froid, optez pour les poêles à bois des bucherons canadiens

Fabriqué depuis les années 80 en Allemagne et conçu dans un chalet de bûcherons au Canada, Bullerjan® Classic, le poêle à bois bûches à la forme pratique et élégante qu’on lui connaît bien, témoigne de son efficacité, sa rapidité de chauffe ainsi que de sa qualité dans de nombreux habitats français depuis plus de 20 ans.

Ce poêle à convection naturelle, dont le mode de fonctionnement atypique lui a donné sa forme hors du commun, a fait le tour du monde et le bonheur de dizaines de milliers d’utilisateurs sur tous les continents.

 

Modèles présentés en photo : Free Flow Type 00, Bullerjan® B4 S et Free Flow type 01

 

Après la gamme B3 en 2017, Bullerjan® a lancé la gamme B4 au design plus conventionnel, mais toujours dans la même intention de grande efficacité thermique et environnementale.

Poêle à bois Bullerjan® B4 S

 

Il se décline en céramique dans un grand choix de coloris, avec en option une céramique d’accumulation, et toujours la même simplicité de fonctionnement.

Au look classique, certifié étanche, avec ou sans compartiment chauffe-plats, ce poêle certifié offre aussi une vision panoramique des flammes !

 

Le B3 MAX tout céramique est également venu compléter les gammes de poêles certifiés étanches au look traditionnel Bullerjan®.

 

+INFOS & PHOTOS

contact@econergy-bullerjan.fr – 05 56 02 48 58

L’impact maintenant reconnu des éruptions solaires

Petit lexique de géobiologie…

Définition

Dans un précédent article, publié en 2015, j’avais évoqué la croissance en fréquence et en puissance des éruptions solaires qui frappent la Terre.

Cela avait pour explication très simple la conjonction de la forte activité du Soleil et de l’affaiblissement actuel du champ magnétique terrestre qui entoure et protège la Terre. Concrètement, des impacts sur les outils de navigation des avions ou sur le bon fonctionnement des transformateurs électriques ont été constatés et reconnus. Nous pouvons aussi signaler l’apparition d’aurores boréales à des latitudes de plus en plus basses. Techniquement, j’en avais eu personnellement la preuve grâce aux relevés de mon géomagnétomètre, qui témoignaient de fortes variations du champ magnétique terrestre lors d’une importante éruption.

Plus intuitivement, j’avais émis l’idée que cela pouvait aussi avoir des effets sur l’être humain. De nombreux clients faisaient état de modifications cardiaques qui ne ressortaient pas lors d’électrocardiogrammes réalisés après coup, ou de comportements nerveux ponctuels incompréhensibles.

Une étude épidémiologique, parue dans la revue Science of the Total Environment, a récemment été réalisée sur plus de 800 personnes, qui confirme le lien entre des éruptions solaires intenses de plusieurs heures et la survenue de troubles cardiaques, avec risque supplémentaire d’infarctus chez les personnes les plus fragiles.

Voici encore une preuve incontestable de l’impact de l’environnement, proche et lointain, sur l’être humain.

Mon conseil bien-être

Les radioamateurs suivent les évolutions des éruptions solaires car elles perturbent leurs communications.

En vous rendant par exemple sur le site solarham.net, vous pouvez obtenir des informations sur les éruptions en cours et à venir dans les prochains jours. Vous pourrez peut-être faire la corrélation avec certains désordres physiques ou psychiques constatés pendant ces périodes d’instabilité.

Philippe Bouchaud – GCB Conseils
www.geobiologie-pb.com
info@geobiologie-pb.com
06 15 21 18 74

Rubrik’ à trucs – Astuces « ménage au naturel »

Décrasser le fer à repasser

Pour décrasser votre fer à repasser, commencez par saupoudrer du sel sur la planche à repasser, puis allumez le fer à haute puissance et éteignez la vapeur. Passez ensuite le fer sur le sel pour retirer la saleté de manière efficace. Pour finir, frottez un chiffon doux sur le fer refroidi pour enlever le restant de sel.

 

Nettoyer les vitres du four

Garder les portes du four propre n’est pas toujours évident… Pour ce faire, enroulez un tissu propre autour d’un cintre, insérez-le dans l’espace entre le four et la porte et frottez lentement à l’intérieur de la porte. Au besoin, humectez d’abord le tissu d’un peu d’eau et de savon de Marseille.

Pour nettoyer le four sans utiliser de produit chimique, recouvrez les parois d’une pâte de bicarbonate de soude et d’eau et laissez agir 1 nuit. Rincez le lendemain.

 

Rattraper une plaque à pâtisserie brûlée

L’une des méthodes les plus efficaces pour nettoyer une plaque brûlée est d’appliquer une pâte « maison », réalisée avec un mélange de bicarbonate de soude et d’eau oxygénée. Laissez agir pendant 2 h, puis frottez délicatement pour retirer la pâte.

 

Retirer les taches de graisse des placards

Mélangez de l’huile végétale et du bicarbonate de soude et appliquez le mélange sur vos placards de cuisine. Laissez agir quelques minutes et frottez délicatement avec un tissu doux pour enlever le surplus.

 

Décrasser une poêle en fonte

Faites tremper votre poêle dans de l’eau chaude avec 1 c. à s. de cristaux de soude et laissez agir toute une nuit. Le lendemain, rincez à l’eau et séchez avec un chiffon doux.

 

Retirer les traces de feutre

Si votre parquet est marqué par du feutre ou du marqueur, appliquez un peu de dentifrice sur la tache et frottez fort avec un chiffon doux. Cette astuce fonctionne aussi pour les traces de crayon sur les murs.
Source : www.comment-economiser.fr

 

L’astuce de mamie

Voici une astuce toute simple pour nettoyer ta machine à laver : mets entre 5 et 10 cuillères à soupe d’acide citrique dans le tambour vide et lance le programme à 90 degrés. Cette technique va ainsi te permettre de nettoyer ta machine en la détartrant et éliminant les mauvaises odeurs.

Tu n’as pas d’acide citrique ? j’ai une autre solution : un peu de bicarbonate de soude, un peu de vinaigre, ce duo va la désinfecter, sans l’endommager. Simple, rapide, efficace !
www.mamiemalice.com

Le soleil fascine…

Source de chaleur, le soleil peut aussi être transformé en énergie mécanique, électrique ou chimique. À la fin du XIXe siècle, ces transformations de l’énergie radiante du soleil sont l’objet d’études d’un professeur de mathématiques, Augustin Mouchot.

En 1878, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris, Augustin Mouchot (1825-1912) présente son concentrateur alimentant une chaudière à vapeur solaire, pour laquelle il reçoit la médaille d’or de l’Exposition.

En 1878, le journal Le Rappel présente ses travaux, le qualifiant de « Prométhée moderne ». L’utilisation de l’énergie solaire n’est cependant pas nouvelle : des miroirs ardents étaient déjà utilisés dans l’Antiquité ; Archimède, diton, aurait utilisé un miroir pour mettre le feu à la flotte ennemie devant Syracuse.

Buffon construisit un miroir constitué de 360 glaces mobiles qui enflamma des matières combustibles.

Autorisé à poursuivre ses expériences dans l’atelier impérial de Meudon, Augustin Mouchot peut présenter à Napoléon III, en 1865, une chaudière alimentée par le soleil, une première fois à Saint-Cloud, sans succès en raison du mauvais temps, puis avec les résultats espérés, une seconde fois, à Biarritz. Les résultats de ses expériences sont publiés en 1869 dans La Chaleur solaire et ses applications industrielles. L’objectif est l’utilisation des rayons solaires pour l’agriculture et l’industrie, particulièrement dans les régions les plus ensoleillées.

La presse témoigne alors d’un vif intérêt pour ce qu’elle nomme les « machines soleil », à l’instar de La Presse, qui lui consacre un grand article dans sa rubrique Science le 2 janvier 1869.

Cet intérêt rencontre également les premières préoccupations sur la question de l’approvisionnement en charbon dans une recherche de solutions alternatives.*

2022… Nous recherchons toujours ces solutions alternatives, et, heureusement, le soleil brille encore ! Le coût des solutions traditionnelles utilisées pour notre chauffage explose et nous ne maîtrisons rien.

La solution la plus immédiate est de réduire fortement notre consommation de gaz, d’électricité, de bois. Nous sommes liés au bon vouloir de la météo…

Reste le soleil : il nous réchauffe, nous conforte, sans lui, la vie serait impossible. Nous avons besoin de chaleur et il en apporte gratuitement… La solution est à portée de main. Capter cette chaleur pour tempérer nos habitats est l’objectif des capteurs solaires à air développés par Solarventi.

Faciles à installer, face au soleil, ingénieux, ils ne génèrent aucun coût de fonctionnement, récupèrent la chaleur solaire transférée dans votre habitat, et s’adaptent selon les volumes à tempérer.

Sylvain Bouhot – CAPT’AIR SOLAIRE
Importateur-distributeur SOLARVENTI depuis 2010
solarventifrance@captairsolaire.com
06 33 87 77 95 (Dijon)
www.captairsolaire.com

* Extrait d’un article rédigé par Chloé Cottour

Des nuits confortables, saines et équitables

Créée en 1998 et organisée en Scop d’une dizaine de personnes, l’entreprise Futaine développe, depuis plus de 20 ans, la conception de matelas et couettes en coton bio dans une attitude écologique responsable. Nettoyé, cardé et aiguilleté pour servir ensuite à la confection des tissus comme au garnissage, le coton est traité uniquement de façon mécanique après récolte. À aucun moment la matière première ne subit de traitement chimique. Associée à des valeurs humaines et sociales fortes, cette démarche singulière nous garantit un engagement 100 % équitable auprès de producteurs, notamment au Burkina Faso.

Avec sa large gamme, le catalogue de Futaine couvre l’ensemble des articles de literie pour la maison, mais aussi quelques produits nomades. On trouve des lits et convertibles en bois de hêtre des Pyrénées, des couettes, édredons et oreillers en coton bio, du linge de lit en coton ou lin, des sacs de couchage, futons de voyage, et même des tapis de yoga. La chambre de bébé a aussi été pensée avec tout le nécessaire pour faire passer des nuits confortables et saines à ses enfants.

Et si vous avez des doutes sur le confort d’un matelas en coton, Futaine a eu la bonne idée de mettre en valeur les gîtes et maisons d’hôtes qui ont adopté leurs produits. Vous pouvez donc aller passer un week-end dans une demeure de charme tout en testant le matelas de la marque.

On trouve les produits du fabricant à la vente sur son site web, dans son espace de vente en Ariège, ainsi que tout au long de l’année sur une dizaine de salons dédiés à la bio ou à l’artisanat français.

Pour plus d’infos : www.futaine.com
05 61 05 09 62

L’Ayurvéda en cuisine…

J’adapte mon alimentation à la saison automnale

L’ayurvéda – ou science de la vie – est une sagesse millénaire venue d’Inde. Cette science par Sandra Hoche nous apprend à vivre en harmonie, aussi bien en nous-même qu’avec l’univers.

Selon l’ayurvéda, tout est composé de 5 éléments fondamentaux que sont l’éther (l’espace qui contient l’énergie, l’information), l’air, le feu, l’eau et la terre. Chaque objet, chaque être, tout ce qui vit ou qui compose notre environnement est constitué de ces 5 éléments, en des proportions qui sont uniques. Et, surtout, TOUT INTERAGIT !

 

 

À partir de là, il est observé un certain nombre de qualités (dur/mou, froid/ chaud, léger/lourd, etc.). En chacun de nous, ces éléments se combinent en 3 humeurs biologiques, les doshas. Ces doshas sont responsables des fonctions physiologiques, mais aussi des attributs physiques et psychiques. Chacun de nous fonctionne avec les 3 doshas. Ce sont les proportions et la répartition de ces humeurs qui varient et donnent l’individualité.

Le but de l’ayurvéda n’est pas d’avoir les doshas en proportions équitables, mais de respecter notre nature et que tout fonctionne bien.

> Vata est composé des éléments air et éther. Cette humeur biologique est responsable de tous les mouvements dans notre corps et notre psychisme (respiration, circulation, mouvements des pensées). Si cette humeur entre en excès, elle crée des ballonnements, de la constipation, de la sécheresse des tissus, de l’anxiété et de l’instabilité émotionnelle.

> Pitta est composé des éléments feu et eau. Il est responsable de toutes nos digestions, transformations, nos métabolismes. En excès, pitta crée de l’acidité gastrique, des diarrhées, des problèmes de peau et des inflammations, de la colère et de l’impatience.

> Kapha est composé des éléments terre et eau. Kapha représente notre structure et nos lubrifications. En excès, kapha crée un excès de mucosités, des congestions, de la rétention d’eau et de la prise de poids, de la tristesse et un manque de motivation.

Les saisons

Quelle que soit notre constitution, il y a des moments de la journée, de l’année et de la vie où chaque dosha est à son apogée. C’est donc à ce moment-là qu’il faudra particulièrement en prendre soin pour éviter le déséquilibre.

L’automne est la saison de vata. Vata, que l’on traduit par vent, apporte de l’air, de la sécheresse, du froid et de l’irrégularité. On y sera beaucoup plus sensible si cette humeur est déjà très présente dans notre constitution, surtout s’il y a déséquilibre. Nous ressentons que nous sommes vraiment entré dans cette saison non pas en suivant le calendrier, mais en étant attentif à nos besoins. Si un plat chaud nous attire plus qu’une salade, on y est !

Pour prévenir le déséquilibre, ou tout simplement pour répondre aux besoins du corps dans cette saison, on cherchera à apporter de la lubrification, de la chaleur et de la régularité. Plus vata est présent chez nous, plus nous aurons besoin de suivre ces conseils.

Nourrir ses tissus

Au niveau de notre alimentation, nous pouvons apporter ces qualités en mangeant chaud, onctueux, à des horaires réguliers. Il faudra à l’inverse éviter de consommer des aliments froids (jamais à température du réfrigérateur !), crus ou trop secs.

On va pouvoir aider notre organisme à garder sa chaleur tout en régulant tous nos troubles digestifs en consommant de la tisane aux épices (voir recette ci-dessous).

Vata, qui est éparpillé, aura besoin d’activités, de relations, d’une vie en général douce et réconfortante. On ne peut pas toujours choisir, mais on peut poser l’intention d’apporter cette douceur au maximum, et sans attendre les conditions parfaites, de se l’apporter soi-même, un peu chaque jour.

Ce mode de vie est celui qui favorise l’ojas, c’est-à-dire l’immunité. Psychiquement, cela nourrit en nous un sentiment de paix et de satisfaction. Alors, faisons le plein d’ojas pour être heureux et en bonne santé !

L’alimentation

Les recettes d’automne sont donc idéalement nourrissantes, digestes, onctueuses et réchauffantes. Bien qu’il faille la présence de toutes les saveurs dans son assiette pour une digestion optimale, celles qui doivent occuper le plus de place en cette saison sont les saveurs douces ou sucrées, salées et acides.

 

Le ghee, base de la cuisine ayurvédique

Tisane végétalienne aux épices

Lait d’amande aux dattes végétalien

Porridge réconfortant végétalien

Frites épicées au four, sauce onctueuse

Velouté de courge butternut, crème coco-ail noir

Fondant au chocolat végétarien

Perles d’énergie végétaliennes

 

Un cerveau bien nourri pour la rentrée

Nous avons repris le chemin de l’école, du bureau, retrouvé nos activités associatives et créatives : comment prendre soin de l’organe le plus important de notre corps, le cerveau ? Si la gestion du stress, l’exercice physique et le sommeil jouent un rôle important dans la prévention de la fatigue et du brouillard mentaux, des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, des variations de l’humeur, l’alimentation joue un rôle primordial dans la santé mentale.

 

 

I/ Consommez suffisamment de fibres

Les fibres sont la nourriture favorite de nos « bonnes » bactéries. Leur fermentation produit, entre autres, un acide gras : le butyrate, qui agit sur l’axe intestin-cerveau en stimulant la production de BDNF, une protéine surnommée « engrais miracle du cerveau ». En effet, cette protéine favorise la croissance de nouveaux neurones, la formation de nouvelles connexions, améliore les fonctions mentales telles que la mémoire et l’apprentissage, ainsi que les compétences cognitives comme l’attention, la maîtrise de soi, la planification, la capacité créative, etc. Il est donc important d’apporter à notre organisme :

• des végétaux, sous forme de légumes et fruits frais, riches en fibres : toutes les études s’accordent à dire que nous avons besoin d’environ 2 fruits et 7 portions de légumes différents chaque jour. En faisant une large place à ceux contenant de l’inuline : ail, artichaut, asperge, banane mûre, betterave rouge, oignon, poireau, endive…

• des céréales complètes de préférence sans gluten (millet, quinoa, riz, sarrasin) ou contenant peu de gluten comme le petit épeautre, et des légumineuses (haricots secs, lentilles, pois cassés, pois chiches…) ;

• des légumes lactofermentés : ils contiennent des probiotiques (les bonnes bactéries), mais aussi des prébiotiques, c’est-à-dire des fibres. Faciles à faire fermenter soi-même, on en trouve également en magasin bio : choucroute, carotte, betterave, radis noir, chou rouge… Le mieux est de les utiliser comme condiment à quasi chaque repas.

 

II/ Choisissez des glucides à index glycémique (IG) bas et dire non au sucre

Le cerveau a d’importants besoins d’énergie tout au long de la journée, et notamment d’un apport régulier et continu de glucose, jour et nuit, donc sans pics. Pour cela, un seul outil à utiliser : l’index glycémique.

• Privilégiez les aliments dont l’IG est bas à modéré, qui assurent un apport stable en glucose toute la journée : céréales complètes, légumineuses, légumes, noix et graines oléagineuses, pain au levain… Préférer les légumes, les légumineuses (lentilles, haricots secs, pois chiches…), les céréales complètes, le pain au levain et aux graines, c’est s’assurer, via ces aliments à IG bas à modéré, un apport stable en glucose sur la journée ;

• et évitez les aliments à IG élevé, qui, à l’inverse, provoquent de trop importantes variations du taux de glucose. Bannissez particulièrement le pain blanc, les pommes de terre en purée ou frites, les céréales raffinées (surtout celles du petit déjeuner), les boissons sucrées ;

• quant au sucre, certes, il nourrit les bactéries… mais pas les bonnes ! Il conduit à un surdéveloppement des levures et des bactéries pathogènes. Les fringales sucrées diminuent lorsque, privées de sucre, les bactéries qui s’en nourrissent deviendront minoritaires. Pour combler ces fringales, une bonne alternative est de se régaler avec des fruits secs à chair déshydratée : dattes, abricots, figues… et des fruits secs oléagineux : amandes, noix, noisettes…

 

III/ Foncez sur les oméga 3

Le cerveau se distingue par une quantité hors norme de lipides : c’est l’organe le plus gras du corps après les adipocytes (cellules stockant les graisses). Plus leur membrane est souple, plus les neurones fonctionnent bien. Ce sont les lipides qui rendent les membranes souples et, parmi eux, les champions sont les oméga 3, acides gras polyinsaturés que l’on trouve sous forme d’acide alpha-linolénique (ALA), et de DHA (acide docosahexaénoïque) et d’EPA (acide eicosapentaénoïque), deux oméga 3 directement utilisables par le corps. De plus, ils augmentent le flux de sang vers les zones spécifiques qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage. Parmi les oméga 3, le DHA est le plus important pour le cerveau et la cognition.

• L’acide alpha-linolénique (ALA) que notre organisme transforme plus ou moins bien en DHA se trouve dans les végétaux : graines de chia, de lin, de chanvre, noix de Grenoble et leurs huiles, ainsi que dans les huiles de cameline et de colza. 2 g (apport nutritionnel quotidien conseillé) sont fournis par exemple par 1 cuillère à soupe d’huile de colza ou de noix ou 1 cuillère à café d’huile de cameline ou 1 à 2 portion(s) de noix (une quinzaine de noix), ou 5 g de graines de lin moulues (1 cuillère à café environ). À noter que la noix de Grenoble est très intéressante : riche également en vitamine E et antioxydants, elle permettrait de prévenir le déclin cognitif.

• Le DHA et l’EPA sont présents dans les aliments d’origine marine, surtout dans les poissons gras, comme l’anchois, le flétan, le hareng, le maquereau, la sardine, le saumon, le thon… Concrètement, manger 3 poissons gras (même en boîte) par semaine, soit environ 300 g, fournit les apports conseillés (900 mg de DHA et d’EPA). À noter que la sardine est particulièrement riche en DHA.

 

 

IV/ Mangez des légumes riches en antioxydants : caroténoïdes, polyphénols…

Les antioxydants neutralisent les célèbres radicaux libres, responsables du vieillissement de nos cellules.

• Les caroténoïdes, vaste famille des pigments vert foncé, jaunes, orange et rouges que fabriquent les végétaux et les algues pour empêcher le soleil de les « griller », sont pour nous aussi de puissants antioxydants. Parmi eux sont à privilégier la lutéine et la zéaxanthine des légumes à feuilles vertes (blettes, épinards, salades, choux… qui limiteraient le déclin cognitif ), le lycopène de la tomate (cuite, elle en contient davantage), les petits fruits rouges ou noirs qui protégeraient particulièrement le cerveau du vieillissement (baies d’açaï, fraises, framboises, mûres, myrtilles…). En pratique, manger 25 g par jour de ces petites baies serait protecteur.

• Les polyphénols flavonoïdes : très abondants dans les mûres, les fraises, les pommes, les agrumes, les oignons, les brocolis, les câpres et le thé vert, reconnu « super aliment », qui aide à protéger le cerveau des lésions et améliore le flux sanguin cérébral. C’est la concentration en épigallocatéchine gallate (EGCG) qui détermine sa puissance antioxydante : les thés verts japonais sont plus concentrés que les chinois. Dans l’ordre décroissant, Gyokuro, Sencha, Matcha (jusqu’à 6 %), mais le thé vert chinois Yunnan en contient néanmoins 2 %. À noter que 2 tasses de thé vert japonais par jour minimum, à infuser 8-9 minutes, sont nécessaires pour une teneur optimale en EGCG.

• Les autres polyphénols : parmi les plus protecteurs, nous trouvons l’acide ellagique, présent dans la noix et la grenade, les curcumines du curcuma et le resvératrol, principalement dans les raisins, le vin et le chocolat noir. Consommés en quantité importante, les flavanols du cacao boosteraient les performances visuelles et cognitives, d’après une étude sur de jeunes adultes parue en 2011 dans le journal Physiology & Behavior. Mais attention, seul le chocolat noir très concentré en cacao contient suffisamment de flavanols pour avoir un réel effet, soit la consommation 1 à 2 carré( s) de chocolat à plus de 90 % de cacao chaque jour.

Autre aliment incontournable à privilégier dans son assiette : l’œuf, et plus précisément son jaune, qui contient une quasi-vitamine, la choline. Or, cette vitamine est essentielle pour la synthèse d’acétylcholine, un neurotransmetteur associé à la mémoire. À noter qu’une carence en acétylcholine est liée à la maladie d’Alzheimer et à la démence. Et l’on peut sans aucun risque sur la santé consommer 1 œuf par jour, recommandé, du reste, au petit déjeuner !

 

V/ Détoxinez le cerveau

• en bannissant les aliments ultra- transformés et en mangeant « bio » : ainsi, on évite une bonne partie des polluants alimentaires (conservateurs, additifs, pesticides et herbicides des fruits et légumes, antibiotiques des animaux d’élevage…) ;

• en optant pour des petits poissons (sardines, anchois…), de préférence d’origine sauvage pour éviter la contamination par les métaux lourds ;

• en choisissant un matériel de cuisine « sain » : évitez au maximum les ustensiles en téflon, aluminium, les boîtes de conservation en plastique…

 

Assiette végétarienne
Blettes à la tomate, brouillade d’œufs au céleri et radis noir

Blettes à la tomate végétalienne

Brouillade végétarienne d’œufs au céleri

Dressez l’assiette complète avec une portion de brouillade d’œufs, une portion de blettes à la tomate parsemées de gomasio, une portion de salade verte avec des copeaux de radis noir assaisonnés avec du vinaigre balsamique et de l’huile de noix, des graines germées.

 

Assiette avec poisson
Étouffée de chou rouge et patates douces, « rillettes » de sardines aux graines de lupin et sésame noir, betterave rouge crue

Étouffée de chou rouge et patates douces

« Rillettes » de sardines aux graines de lupin et sésame noir

Dressez l’assiette complète avec une portion de chou rouge et patates douces arrosés d’huile de noix, une portion de betteraves rouges crues râpées assaisonnées avec de l’huile de pépins de courge et du vinaigre de cidre, des tartines de « pâté » de pois chiches (par exemple) et des graines germées.

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