Selon l’évaluation de référence du Fonds mondial pour la nature (WWF) publié mi-octobre 2022, la planète a perdu en moyenne près de 70 % de ses populations d’animaux sauvages en une cinquantaine d’années.
Entre 1970 et 2018, environ 69 % des populations de cette faune sauvage – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont ainsi disparu, selon l’Indice Planète vivante, outil de référence publié tous les 2 ans par le WWF.
Selon le rapport, la destruction des habitats naturels, en particulier pour développer l’agriculture, reste la cause principale, suivie par la surexploitation et le braconnage.
Le changement climatique est le 3e facteur, mais son rôle « augmente très, très vite », met en garde Marco Lambertini, directeur général du WWF. Suivent la pollution de l’air, de l’eau et du sol, ainsi que la dissémination par l’homme des espèces invasives.
Pour « inverser la courbe de la perte de biodiversité » et « atténuer le changement climatique », le rapport plaide pour l’intensification des efforts de conservation et de restauration, la production et la consommation d’aliments plus durables et la décarbonation rapide de tous les secteurs économiques. Une alerte rouge de plus pour la planète et ses habitants.
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