Un bain de forêt pour renforcer l’immunité contre les virus ?
Une série d’études conjointes de la faculté de médecine de l’université de Stanford et de plusieurs écoles et institutions médicales au Japon a démontré que l’exposition aux phytoncides (nom donné à un ensemble de composés organiques volatils – COV – antimicrobiens, tels que les terpénoïdes, émis dans l’air par les arbres et les plantes herbacées) libérés par les arbres et les plantes peut renforcer l’immunité en augmentant la quantité et l’activité des cellules NK (natural killer), entre autres effets.
Le Dr Seheult illustre la manière dont ces études ont été menées, car l’exposition aux forêts peut entrer dans la catégorie des choses supplémentaires que nous pouvons faire (et qui ne causent pas de dommages) pour aider potentiellement à prévenir les infections virales telles que Covid-19.
Il conclut en disant que l’idéal serait d’avoir une forêt à domicile : n’est-ce pas le Bol d’air ?
Sources : https://www.youtube.com/watch?v=PgDjVEpEOdQ
Un trio d’huiles essentielles protectrices
En période de pandémie, nombreuses sont les huiles essentielles qui ont des propriétés antivirales. Certes, ces dernières n’ont pas la prétention de guérir de la Covid-19, mais peuvent servir de gestes barrière et de boucliers intéressants pour se protéger.
Parmi les plus antivirales : l’huile essentielle de ravintsara1 (Cinnamomum Camphora CT cinéole), l’huile essentielle de laurier noble2 (Laurus nobilis) et l’huile essentielle de tea tree3 (Melaleuca alternifolia).
Mélangez 10 ml de chacune de ces huiles essentielles (soit 30 ml au total) avec 70 ml d’huile végétale (amande douce, par exemple). Appliquez 10 gouttes du mélange aromatique en massage sur le thorax et 10 gouttes sur le haut du dos (1 à 3 fois par jour).
Contre-indications : enfants de moins de 7 ans, grossesse, allaitement, asthme, allergie à l’une ou l’autre de ces HE, peaux atopiques et eczémateuses, épilepsie.
1- Novel antiviral agents : a medicinal plant perspective, Jassim S.A., Naji M.A., Journal of Applied Microgiology, 2003 ; 95(3), 412-27. Voir sur : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12911688. En anglais
2- In vitro and in vivo effects of Laurus nobilis L. leaf extracts, Kaurinovic B., Popovic M. et Vlaisavljevic S., Molecules, mai 2010, 15(5), 3378-90. Doi : 10.3390/molecules15053378. Voir sur www.ncbi.nlm. nih.gov/pubmed/20657487. En anglais
3- Effect of tea tree oil (Melaleuca alternifolia) on the longevity and immune response of rats infected by Trypanosoma evansi, Baldissera M.D., Da Silva A.S., Oliveira C.B., Vaucher R.A., Santos R.C., Duarte T., Duarte M.M., França R.T., Lopes S.T., Raffin R.P., Boligon A.A., Athayde M.L., Stefani L.M., et Monteiro S.G., Research in Veterinary Science, juin 2014 ; 96(3), 501-6. Doi : 10.1016/j.rvsc.2014.03.013. Voir sur : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24731531. En anglais
Bouger pour booster son immunité
L’activité physique aide à pousser les bactéries hors des poumons et du système respiratoire d’une manière générale. Ceci réduit la probabilité de développer un rhume, la grippe ou toute autre maladie. De plus, l’exercice entraîne une modification positive de nos anticorps et de la production de globules blancs (les cellules de notre système immunitaire qui combattent les infections). Les études sont unanimes sur ce point : l’activité physique modérée renforce le système immunitaire. Mais, et c’est très important : une activité physique inexistante ET une activité physique trop importante réduisent toutes les deux les capacités de notre système immunitaire.
Le suc de lierre pour soutenir l’immunité
À la belle saison, dès le printemps, il est intéressant d’utiliser le suc frais du lierre terrestre (Glechoma hederacea). Pour cela, il suffit d’écraser des feuilles fraîches dans un mortier et de presser dans une passoire fine ou un linge propre pour récupérer le suc.
Prenez 30 à 40 gouttes par jour, en cure d’1 semaine, pour stimuler vos poumons. Ce suc est aussi très efficace en gargarisme sur une gorge enflammée.
Limiter le sucre inflammatoire
Saviez-vous qu’en matière d’immunité, l’excès de sucre raffiné augmente considérablement notre sensibilité aux infections hivernales ?
Pourquoi ? Parce que l’excès de sucre favorise les fermentations intestinales, les ballonnements et la dysbiose (déséquilibre du microbiote intestinal). Or, l’intestin joue un rôle majeur dans notre immunité, puisque 60 à 70 % des cellules de défense de notre corps s’y concentrent. La dysbiose va alors entraîner un climat inflammatoire et entraver sérieusement ses défenses.
Mais ce n’est pas tout… Le sucre affecte également le bon fonctionnement de nos globules blancs. L’université californienne de Loma Linda a mené des expériences en ce sens. Et le verdict a été impitoyable : l’action néfaste sur nos globules blancs est d’autant plus forte que la consommation de sucre est importante.
Ainsi, la prise de l’équivalent de 8 morceaux de sucre entraîne, après 5 minutes, une diminution de la réponse immunitaire des globules blancs de 35 %, et ce pendant plusieurs heures. Pire, la consommation de 24 morceaux de sucres réduit, quant à elle, cette capacité de 97 % !
Réduire son niveau de stress
Le stress oxydatif et le stress chronique impactent négativement le système immunitaire.
Des études (notamment celle menée par des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio, qui se sont intéressés à l’effet du stress chronique sur le système immunitaire) ont mis en évidence que le stress brusque notre réponse immunitaire. Dans cette étude, les souris soumises à un stress chronique produisent 4 fois plus de globules blancs que la normale.
Si vous pensez que plus de globules blancs signifie une meilleure immunité, détrompez-vous ! En effet, dans ce cas précis, les globules blancs naissent plus actifs que prévu. En d’autres termes, les cellules immunitaires des souris stressées sont trop productives et peuvent endommager les tissus sains de l’organisme. Le stress oxydatif et le stress chronique affectent le système immunitaire.
Le stress entraîne une sur-réaction du système immunitaire, ce qui génère des réactions inflammatoires, affaiblissant notre système immunitaire.
De plus, un stress répété et mal géré induit une sécrétion accrue de cortisol, qui fragilise les défenses immunitaires.
Quelques conseils pour réduire l’impact du stress :
• Pratiquez la cohérence cardiaque, qui consiste à prendre le contrôle de sa respiration : inspirez durant 5 secondes, expirez durant 5 secondes, et ainsi de suite pendant au moins 3 minutes. Des applications dédiées (comme RespiRelax) peuvent vous y aider.
• Pratiquez la méditation. Même 5 minutes peuvent avoir un impact positif. Jamais médité ? Testez une application comme Petit Bambou (premiers programmes offerts, puis payante), Calm (payante) ou Headspace (premières leçons offertes, puis payante). En version gratuite, Insight Tomer.
• Faites du yoga doux sans positions difficiles ou « stressantes » à mettre en pratique.