Une année SANS carence de sommeil
En 2019, on dort aussi longtemps que nécessaire.
Selon certaines études, il semblerait que moins l’on dort, plus notre IMC – indice de masse corporelle – est élevé. La faute à la ghréline, l’hormone de l’appétit, qui serait produite en grande quantité lorsque l’on manque de sommeil. On se met au lit quand les yeux deviennent lourds, picotent et que les premiers signes de fatigue arrivent. On évite la télé ou l’écran d’ordinateur avant de se coucher (lire un livre est préférable). Si l’on se réveille brusquement pendant la nuit ou au petit matin (des voisins matinaux, le bruit des moteurs de voitures…), on tente de retrouver le sommeil si on le juge nécessaire.
Une année SANS grignotage
Veillez à faire 3 repas par jour, si possible à heures régulières. Prenez votre repas du soir au moins 3 heures avant le coucher. Évitez les grignotages. Il faut, en effet, entre 4 et 6 heures pour digérer un repas. Chez l’enfant, cela dure entre 3 et 5 heures. Chaque grignotage, aussi infime soit-il, fatigue l’organisme.
Sachez que si 2 heures après un repas, vous mangez une datte ou une 1/2 pomme, vous changez brutalement la nature biochimique des aliments et la programmation ne correspond plus au bol alimentaire. Le cerveau doit alors reprogrammer un nouvel état de digestion, ce qui entraîne la prolifération de bactéries, fatigue l’organisme et nuit à la vitalité de l’appareil musculaire. Le grignotage serait l’une des causes principales de la fatigue chez la femme, bien avant la carence protéique et l’insomnie.
Une année SANS déprime grâce à l’aromathérapie
Les huiles essentielles sont de précieuses alliées dans la lutte contre la déprime, qu’elle soit saisonnière ou chronique.
Voici notre top 5 :
• L’huile essentielle d’épinette noire (Picea mariana), riche en esters, est réputée pour stimuler l’immunité et recharger les batteries en cas de fatigue chronique ou de dépression.
• L’huile essentielle de sapin baumier (Abies balsamea) est un baume pour le coeur et permet, en stimulant les endorphines, de lutter contre les états dépressifs. Dynamisante, elle renforce la vitalité et nous transmet énergie, courage, optimisme et joie de vivre.
• L’huile essentielle de petit grain bigaradier (Citrus aurantium var. amara) est une puissante harmonisante des plans affectif et émotionnel. C’est l’huile du « coeur ».
• L’huile essentielle d’encens oliban (Boswellia carterii) est harmonisante du système nerveux et calme les tensions nerveuses, les états dépressifs et les angoisses.
• L’huile essentielle d’ylang-ylang (Cananga odorata) relaxe et aide à combattre la dépression. Elle déclenche légèreté, joie et euphorie.
Comment utiliser ces 5 huiles essentielles pour chasser la déprime ?
• En diffusion atmosphérique, lors d’un moment où vous vous sentez disponible et prêt-e à accepter les bienfaits de l’huile essentielle (séance de méditation, de relaxation ou simple moment de détente).
• Dans un bain aromatique : mettez 6 gouttes de l’HE de votre choix dans un peu de lait ou une base lavante neutre. Versez le mélange dans l’eau chaude du bain. Respirez et détendez-vous.
• En massage aromatique : mettez 3 gouttes de l’HE de votre choix dans 1 cuillère à café d’huile végétale d’abricot ou d’amande douce. Massez le plexus solaire et la face interne de vos poignets. Respirez profondément en humant l’huile essentielle.
Une année SANS charge mentale
Dans un numéro précédent consacré aux addictions, nous avions parlé de la charge mentale, qui a fait l’objet de toutes les attentions en 2018. Elle correspond à un état de surchauffe à la fois mentale et physique, lié à la gestion quotidienne d’une multitude de tâches, aussi bien au niveau professionnel que personnel. En règle générale, c’est à la femme qu’incombe la responsabilité de gérer non seulement le foyer, mais aussi « d’assurer » au travail. Cet état de surchauffe chronique doit attirer la plus grande vigilance car il peut conduire au désormais tristement célèbre burn-out ou à d’autres pathologies.
Alors, en 2019, on essaie de lâcher prise, de se recentrer sur l’essentiel, d’être capable de s’offrir ce que l’on donne aux autres, de s’accorder le droit d’en faire moins, déléguer plus souvent, baisser son niveau d’exigence tout en augmentant son seuil de tolérance, et, surtout, se dire qu’après tout, si ce que nous faisons n’est pas parfait, cela n’est pas si grave !
1 à 3 fois par jour, prenez quelques minutes pour vous et pratiquez cet exercice de méditation :
- Observez votre état émotionnel. Vous pouvez, par exemple, ressentir une tristesse latente, une colère exprimée ou refoulée. Posez-vous la question suivante : « en quel état suisje à cet instant ? »
- Prenez alors conscience de l’impact de cet état émotionnel sur votre corps et sur votre attitude : courbure, crispation, apnée, boule à l’estomac… Accélération nerveuse au moment de la réalisation d’une tâche, repli sur soi…
- Afin de vous ressourcer rapidement, faites d’abord quelques pas et étirez-vous.
- Puis respirez profondément en imaginant que vous vous remplissez des couleurs suivantes : vert olive (3 respirations), vert émeraude (3 respirations), rose (3 respirations).
- Répétez cette série de 9 respirations autant de fois que nécessaire.
- Observez à nouveau votre état émotionnel : vous sentez-vous plus apaisé-e ou davantage conscient-e de vos sensations ? Qu’est-ce qui a changé en vous ? Répéter quotidiennement cet exercice de méditation vous aidera à prendre du recul et à lâcher prise.
Une année SANS procrastination
Du latin pro, en avant, et crastinus, lendemain, la procrastination est l’art de reporter au lendemain. On se réveille le matin plein-e d’entrain, persuadé-e que nous allons exécuter la liste plus ou moins longue des choses à faire ; et plus la journée passe, plus les choses ne se déroulent pas comme prévu.
Les raisons de cette procrastination ?
Nous évitons ainsi ce que nous craignons, de nous confronter à une difficulté.
Nous avons tendance à surévaluer nos possibilités, en matière de temps, de capacités ou de disponibilité. Nous nous basons très souvent sur des interprétations erronées de la réalité.
Pour sortir de la spirale infernale de la procrastination, commencez par tester votre motivation en répondant aux questions suivantes :
Qu’est-ce qui vous motive pour arrêter de procrastiner ?
Sur une échelle de 1 à 10 (1 étant le plus faible, 10 le plus fort), à combien estimez-vous la force de votre désir de changer ?
Qu’est-ce que changer vous permettra de faire, d’être ou d’avoir ?
Vérifiez que ce que vous avez répondu vous donne vraiment envie de changer. Si tel est le cas, passez à l’action, sans pression aucune, mais avec la ferme intention de changer les choses et d’être fier-ère de vous. Pensez à utiliser la technique du plan BCD, qui consiste à identifier des alternatives à l’action que vous souhaitez accomplir. En cherchant véritablement des solutions différentes, vous pouvez identifier un plan B, mais aussi des plans C et D. De quoi toujours savoir quoi faire dans toutes les circonstances !
La citrine pour équilibrer naturellement le positionnement de l’ego
Particulièrement malicieux, l’ego met en place, lorsqu’il est déséquilibré, un certain nombre de stratégies qui altèrent profondément notre vie intime, relationnelle, sociale, matérielle et spirituelle. Il va alors se manifester de multiples façons, à travers de nombreuses nuances qui oscillent entre prise de pouvoir sur les autres et dévalorisation de nous-même, le tout teinté de jugement et d’auto-jugement. Pas toujours simple…
La citrine naturelle dissout les besoins de reconnaissance et de perfection que provoque un ego déséquilibré. Elle nous invite à ne pas rester dans un positionnement égocentrique, qui monopolise l’espace des autres, et nous aide à ne pas être dans une attitude de repli sur nous-même et/ ou de fausses modesties, qui entraveraient le rayonnement de notre propre lumière.
La citrine nous aide à ne pas entrer dans des stratégies de manipulation, conscientes ou inconscientes. Elle nous évite d’être dans un contrôle excessif qui crée des mécanismes dits de « balancier », à savoir le mode « petite souris qui se cache de tout le monde », ou bien « j’écrase les autres », qui nous font jouer des jeux de rôles et qui nous font agir en fonction du regard des autres.
Comment faire concrètement ce travail avec la citrine ? Il vous suffira de la prendre en main chaque fois que le besoin s’en fait sentir, en étant à l’écoute de vos sensations.
Choisir une citrine d’une taille suffisante : un minimum de 150 g.
Après chaque journée d’utilisation, il est impératif de penser à bien dégager votre citrine de vos énergies en la mettant à tremper dans un grand bol d’eau froide durant quelques heures.
Une année SANS caféine
Soyons honnêtes… nous consommons généralement trop de café dans une journée. Il faut dire qu’il est très facile de dépasser la dose maximale recommandée : 300 mg par jour pour une femme et 400 mg par jour pour un homme. Bien ancré dans nos habitudes, le café est la boisson reine des petits déjeuners en France (80 %). Si le petit noir possède des vertus non négligeables (il améliore l’état de vigilance, la concentration, ainsi que les capacités cérébrales et physiques), il possède le lourd inconvénient d’augmenter le rythme cardiaque, l’anxiété et l’irritabilité, et d’assécher l’organisme par son action diurétique. Cette nouvelle année est par conséquent l’occasion rêvée pour lever le pied sur notre consommation du petit « kawa ».
2 conseils pour consommer moins de caféine avec le café
– Privilégiez le café arabica, plus subtil, plus doux et qui contient moins de caféine.
– Préférez l’expresso au café allongé. Eh oui, un expresso contient beaucoup moins de caféine (50 mg) qu’un mug de café, qui peut en renfermer plus de 300 mg.
Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que la caféine est soluble dans l’eau.
Les alternatives ? Consommer d’autres sources de caféine ne présentant pas les mêmes inconvénients que ceux du café, ou avoir recours à des plantes sans caféine, comme la chicorée, capable, là encore, de stimuler notre vitalité.
Alternative n° 1 : le warana (ou guarana), dynamisant physique et intellectuel
Les graines de guarana renferment de la guaranine, substance chimiquement identique à la caféine. Grâce à ses tanins, il est dynamisant sans être excitant.
Alternative n° 2 : le maté, « booster » de vitalité
Riche en vitamines, chlorophylle et oligoéléments, le maté favorise la diurèse, la digestion, ainsi que la circulation du sang et permet de lutter contre la fatigue. Il contient de la matéine, une molécule similaire à la caféine, qui n’en possède toutefois pas les inconvénients.
Alternative n° 3 : le cacao, pour allier vitalité et gourmandise
Le cacao est obtenu à partir des fèves torréfiées du cacaoyer. Parmi les nombreux composants du cacao, on trouve la théobromine, la caféine et la théophylline. Le cacao contient des tanins qui empêchent la diffusion rapide de ces éléments alcaloïdes dans le corps.
Alternative n° 4 : la chicorée, une plante 100 % sans caféine
La chicorée est considérée comme une plante médicinale car elle est dotée de propriétés toniques, dépuratives et aussi laxatives. Grâce à son amertume naturelle, elle est bénéfique pour le foie et la vésicule. Riche en prébiotiques et en inuline, elle est intéressante pour la flore intestinale et un bon transit.
Alternative n° 5 : les succédanés de café élaborés à partir de céréales torréfiées
Très tendance, ces succédanés de café, élaborés à partir de céréales torréfiées telles que l’orge ou le seigle, sont des alternatives au café saines, naturelles et sans gluten, et particulièrement gourmandes.
Alternative n° 6 : l’infusion dynamisante
Eh oui, l’infusion n’est plus la chasse gardée des soirées au coin du feu. Elle peut tout à fait rivaliser (et avec brio) avec le petit noir du matin. Il suffit de l’associer à des plantes dynamisantes.
Une année SANS douleurs
Dans l’Antiquité, la reine des prés était employée contre les douleurs articulaires et les rhumatismes, avant de tomber dans l’oubli. On ne retrouve sa trace qu’à partir du XVIIIe siècle. En 1835, à Berlin, Karl J. Löwig – un chimiste allemand – isole et identifie, à partir de la reine des prés, l’acide salicylique, substance anti-inflammatoire et analgésique, précurseur de l’aspirine (mot dérivant de l’ancien nom de la reine des prés : la spirée). La reine des prés fut alors largement exploitée pour son intérêt en cas de fièvre, maux de tête, douleurs dentaires, manifestations articulaires douloureuses, tendinites, foulures, etc. Préparez-la en infusion, mais sachez que, pour une réelle efficacité, il faut utiliser les sommités fleuries et les feuilles fraîches. Mettez 1 cuillère à soupe de sommités fleuries et feuilles fraîches dans une tasse d’eau frémissante (non bouillante) et laissez infuser 10 minutes. En cas de douleur, prenez 2 à 3 tasses par jour.
Une année SANS cholestérol
Si vos analyses sont mauvaises et que vous avez tendance à avoir du cholestérol, préparez cette tisane : mettez 2 cuillères à soupe de réglisse (contreindiquée en cas d’hypertension) en morceaux dans 1/2 litre d’eau froide. Portez à ébullition, puis ajoutez une bonne pincée de poudre de curcuma. Remuez, laissez infuser 10 minutes, puis filtrez. Buvez-en après chaque repas.
Une année SANS hémorroïdes
Championne de la circulation, l’écorce de marron d’Inde soulage les crises hémorroïdaires. Faites bouillir 25 g d’écorce dans 1/2 litre d’eau pendant 10 minutes, puis filtrez. Laissez refroidir et appliquez en compresses sur la zone concernée. Par voie interne, le marronnier d’Inde est aussi souverain, mais sous forme d’extraits, que l’on trouve en pharmacie ou en magasins spécialisés. Il est conseillé d’en prendre 50 gouttes matin et soir dans un verre d’eau.
Autre plante intéressante, le cerfeuil, qui, par ses propriétés décongestionnantes, fait dégonfler l’hémorroïde. Faites infuser 60 g de cerfeuil dans 1 litre d’eau frémissante pendant 15 minutes. Filtrez. Imprégnez des compresses de cette infusion et placez-les sur les hémorroïdes. Laissez agir 1/2 heure à 1 heure.
Une année SANS aphtes
Petits ulcères superficiels qui se forment le plus souvent sur les muqueuses à l’intérieur de la bouche, les aphtes sont particulièrement désagréables. Vous pourrez mâchouiller des feuilles de sauge, qui apaiseront vos aphtes et les feront cicatriser plus vite. La racine de guimauve saura également calmer la douleur et accélérera la guérison de vos aphtes. Faites-en bouillir 25 g dans 1/2 litre d’eau, laissez infuser 10 minutes, puis filtrez. Réservez jusqu’à complet refroidissement, et servez-vous de cette décoction en bains de bouche.