1. LA PUBERTÉ, PREMIER PASSAGE OBLIGÉ
Ses bouleversements hormonaux auront, la plupart du temps, des répercussions sur l’épiderme.
Alors que la peau est à peine parvenue à sa pleine maturité physiologique, son équilibre est souvent troublé par des désordres signant, en réalité, le réveil impromptu des sécrétions sébacées et sudorales. Ainsi, à l’aube de la puberté, du fait de leur grande sensibilité aux hormones androgènes dont l’afflux les stimule, les glandes sébacées déploient leur activité, s’hypertrophient, que ce soit chez les filles ou chez les garçons.
Leur activité ne cessera d’augmenter jusqu’à l’âge adulte, pour se stabiliser vers 25 ans. Les zones corporelles concernées sont celles où la densité en follicules sébacés est la plus importante : visage, épaules, haut du dos, décolleté.
Sur le visage, l’hyper-séborrhée (plus importante chez les garçons) génère un cortège de problèmes cutanés : peau luisante, d’aspect peu sain, dermite séborrhéique, petits boutons sur ailes du nez, front, menton… où les glandes sébacées foisonnent, puis véritable acné.
Alors que le décompte de la population adolescente concernée par des problèmes de peau est difficile à établir, il semble néanmoins qu’environ 80 % des jeunes entre 13 et 18 ans considèrent avoir la peau grasse ou mixte, un terrain propice au développement de l’acné juvénile (acne vulgaris). Sachant que toute peau grasse ne devient pas systématiquement acnéique.
2. LA MÉNOPAUSE, VERS UNE DEUXIÈME JEUNESSE
Ce n’est pas l’âge qui détermine si la peau d’une femme est mature ou pas, mais bel et bien sa situation hormonale : à la ménopause, et souvent aussi en préménopause, la peau connaît de très forts changements.
La baisse des hormones féminines, oestrogènes et progestérone, engendre un déséquilibre physique qui se ressent également sur les épidermes matures.
Les conséquences ?
- Des rides plus accentuées.
- Une peau souvent desséchée, bien que, parfois, elle puisse aussi subir des poussées d’acné (dues à une part relative plus importante des hormones masculines, les androgènes). Les types de peau « classiques » (peaux grasse, mixte, sèche) n’ont plus lieu d’être.
- Une perte de fermeté (peau relâchée du visage), l’ovale du visage qui a tendance à s’affaisser.
- Un teint plus terne et des taches pigmentaires dues au dérèglement des mélanocytes.
- Une peau plus sensible, des rougeurs, parfois de la couperose.
- Une peau plus épaisse en surface (couche cornée) et/ou plus rugueuse.
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