Infusion de mélisse anti-stress
Il est fréquent que le stress nous pèse sur l’estomac et perturbe notre digestion. Une tisane de feuilles de mélisse apaisera l’inconfort. Mettez 1 cuillère à soupe de feuilles fraîches ou sèches pour 25 cl d’eau chaude, à laisser infuser 10 minutes avant de filtrer et de boire en fin de repas.
Â
Le lierre terrestre contre les ballonnements !
Mettez une poignée de cette plante dans 1 litre d’eau de source. Laissez macérer 15 minutes, puis faites chauffer jusqu’à ébullition. Retirez du feu et laissez infuser 15 minutes. Filtrez. Buvez ce litre de tisane, chaude ou froide, par petites tasses entre les repas.
Â
L’aigremoine pour calmer la tourmente intestinale
Mettez 1 cuillère à café de feuilles d’aigremoine séchées dans une tasse d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes avant de filtrer. Recommencez 1 ou 2 fois dans la journée.
Â
Remède d’antan anti-nausée
Si ses causes sont multiples (stress, mal des transports, indigestion…), la nausée se traduit toujours par une sensation très désagréable, qui précède souvent le vomissement.
L’eau de mélisse des Carmes est un cordial (stimulant le fonctionnement du coeur), inventé voici plus de 400 ans et composé de 14 plantes médicinales et de 9 épices. Nos grands-mères en raffolaient, pour calmer notamment les nausées. Prenez 2 à 3 gouttes dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour.
Â
Vraiment gonflé ce psyllium !
Le psyllium (Plantago ovata) est une variété de plantain originaire de l’Inde et du Pakistan, où il est dénommé isabgol ou encore ispaghul. Saviez-vous que son nom provient du grec psyllia, qui signifie puce et a été choisi pour désigner la toute petite taille de ses graines ?
Le tégument (enveloppe entourant la graine) du psyllium blond possède la capacité de gonfler jusqu’à 50 fois son volume par absorption d’eau grâce à sa richesse en fibres solubles et insolubles. Il crée ainsi un gel épais, qui va favoriser naturellement la satiété par un simple effet mécanique en occupant du volume dans l’estomac.
Autre avantage, il n’est pas stocké dans l’organisme et n’apporte par conséquent pas de calories. Et ce n’est pas tout… Ses fibres, en formant un gel, absorbent une partie des graisses et des sucres alimentaires, entravant ainsi leur mise en réserve puisqu’ils seront éliminés naturellement.
Pour stimuler les intestins les plus paresseux, mélangez 1 cuillère à café de psyllium dans un verre d’eau, à consommer au cours du repas. Au début, afin d’habituer l’intestin en douceur, cette dose peut être réduite de moitié et augmentée progressivement. En 2 à 3 jours, le problème doit être réglé.
Â
Décoction de gentiane pour aigreurs d’estomac
Elles se manifestent généralement par une sensation de brûlure, des remontées acides, voire des régurgitations.
Riches en substances amères, les racines de la gentiane stimulent la sécrétion des sucs gastriques, facilitent la digestion et soulagent les remontées acides. Dans une casserole, mettez 2 g de racines séchées de gentiane dans 30 cl d’eau de source. Portez à ébullition et laissez frémir pendant 5 à 10 minutes à feu doux. Puis, hors du feu, laissez infuser 5 minutes et filtrez. Buvez en cas d’aigreurs.
L’usage de la gentiane est contre-indiqué en cas d’ulcère gastrique.
Â
Des probiotiques pour vaincre la constipation
Les probiotiques, même à faible dose, améliorent le transit intestinal, ce qui permet de réduire l’utilisation de laxatifs. Ces derniers présentent l’inconvénient majeur d’éliminer, en plus du bol fécal, différentes substances essentielles à l’organisme, comme les acides aminés et les minéraux.
Optez pour un mélange de 8 souches, telles que Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium longum, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus acidophilus, Lactobacillus casei, Lactobacillus rhamnosus et Lactobacillus lactis.
Il lutte contre la prolifération des micro-organismes nuisibles. Ses antimicrobiens directs prennent la place des bactéries pathogènes et empêchent leur adhésion aux parois intestinales.
À prendre de préférence au cours du repas ou avant, ou spécifiquement sur indications d’un thérapeute.
Cure de 20 jours, renouvelable selon les besoins.
Â
Exit le fruit en fin de repas
On pense souvent bien faire en prenant un fruit en guise de dessert. Mais c’est une grossière erreur… Le fruit passe en effet très vite dans l’estomac et se retrouve piégé dans l’intestin. Arrivant après le reste de la nourriture avalée, il devra patienter longtemps avant d’être traité, lui laissant ainsi le temps d’acidifier et de faire fermenter tout le bol alimentaire. Mieux vaut donc manger un fruit 1/2 heure avant le repas ou au moins 3 heures après. Préférez les pauses de 11 h 00 ou de 17 h 00 pour vous en offrir un.
Â
Misez sur la chicorée !
L’intestin grêle ne la digère pas. Elle arrive donc intacte dans le côlon. L’inuline, une fibre soluble qualifiée de prébiotique, qu’elle contient peut alors servir de nourriture aux bonnes bactéries et participer à leur développement. Vous pouvez griller la racine de chicorée, la râper et l’ajouter au café, ou l’utiliser pour le remplacer.
Â
Breuvage pro-intestins !
Puissant détoxifiant sanguin, dynamisant, le jus d’herbe de blé est le seul complément alimentaire qui contient tous les minéraux essentiels à notre organisme. C’est aussi un gros pourvoyeur d’enzymes, alliées précieuses de notre système intestinal. Prenez 1 à 2 cuillère(s) à café par jour, diluée(s) dans un verre d’eau ou un jus de légumes, une vingtaine de minutes avant le repas.
Â
Adoptez un jour de repos digestif par semaine
C’est une très bonne chose pour mettre l’intestin au repos. Vous pouvez, par exemple, remplacer le dîner du dimanche par une monodiète ou un mini-jeûne (jus filtrés et bouillons de légumes) et prolonger ce repos intestinal jusqu’au lundi soir. Pratiqué chaque semaine, cet allégement alimentaire est une excellente façon de restaurer la vitalité de vos intestins et d’habituer votre corps à aimer le bien-être qu’il procure. Si vous optez pour la monodiète, adaptez-la aux saisons : pommes ou raisins en automne, riz en hiver, melons ou pêches en été… Commencez toujours votre monodiète un soir, car, en l’entamant le matin, vous risquez de craquer pour un dîner roboratif le soir suivant si vous avez eu une journée fatigante.